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Nom : Revaz
Prénom : Estelle
Âge : 35 ans
Domicile : Veyrier (GE)
Fonction professionnelle : violoncelliste, artiste indépendante, auto-entrepreneuse
Fonction politique : Conseillère nationale PS


Vous vous demandez ce qu’une saltimbanque peut bien faire à Berne ? Un jour, l'Etat a déclaré que les gens comme moi étaient non-essentiels. Il s’est octroyé le droit de nous interdire de travailler sans avoir les bases légales nécessaires pour nous indemniser. Plutôt que de me laisser sombrer, j’ai décidé de mener la bataille directement auprès des parlementaires fédéraux afin de faire changer la loi. Je les ai appelés un à un pour bâtir une solide coalition transpartisane. Nous avons ainsi pu construire des majorités dans 7 commissions (au national, aux États), passer les 2 plenums et suivre avec attention la mise en oeuvre de l'article 11 alinéa 11 de la Loi Covid. Le combat a été féroce mais il a heureusement permis d'assurer aux 300'000 actrices et acteurs culturels de notre pays le droit d'être indemnisés... un jour. Cette action aurait pu être un "one shot", mais la flamme est restée allumée. Mon expérience singulière m'a montré qu'il était possible de faire bouger les lignes. Ce constat m'a donné beaucoup d'espoir... et je suis maintenant très enthousiaste à l'idée de m’engager au Conseil national avec le Parti socialiste pour que chaque citoyenne et citoyen de notre pays puisse être traité avec dignité et humanité.

Le bilan de ma première année au parlement : www.rts.ch.

Une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté adoptée par le parlement et le conseil fédéral! En Suisse, 8,7% de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, contre 6.7% il y a 10 ans. Un tiers des bénéficiaires de l'aide sociale sont des enfants. Par rapport à d'autres groupes, ils sont donc proportionnellement plus touchés par la pauvreté. Plus inquiétant encore, le risque de pauvreté concerne aujourd’hui 15,4% de la population. Si ce sont les cantons et les communes qui ont la tâche de lutter activement contre la pauvreté, la Confédération doit jouer un rôle de coordination à l'échelle nationale. C'est son devoir constitutionnel en la matière. Lors de ma première session, j'ai déposé une motion demandant au Conseil fédéral de prolonger la plateforme nationale de lutte contre la pauvreté et d'adopter une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Cette motion a été adoptée au Conseil national lors d'une session extraordinaire et au Conseil des États lors de la session d'automne. Le Conseil fédéral a suivi en cette fin d'année 2024 en reprenant tous les points de ma motion. Pour revivre la saga de cette aventure hors normes : www.blick.ch, www.letemps.ch, www.lematin.ch & www.tdg.ch.

La protection sociale des artistes, un des objectifs de la législature pour le parlement! Les actrices et acteurs culturels vivent en Suisse avec moins de 3'333 CHFs/mois. La plupart des personnes travaillant dans ce secteur sont indépendantes ou exercent une activité hybride. Malgré un haut niveau de formation et un volume de travail bien supérieur à la moyenne nationale, les revenus sont très souvent insuffisants pour cotiser à un 2ème pilier ou souscrire une assurance perte de gain. Retraite, maternité, maladie, accident... sont des mots terrifiants alors qu'ils font pourtant partie de la vie. Il est temps de trouver des solutions au niveau fédéral pour que les actrices et acteurs culturels de notre pays puissent enfin vivre dignement de leur travail et compter sur une protection sociale minimum adaptée. Je suis très heureuse que ma proposition d'intégrer au programme de législature l'objectif d'adapter les régimes d'assurances sociales aux réalités plurielles des actrices et acteurs culturels ait été acceptée par les deux chambres. Le Conseil fédéral a donc reçu le mandat de nous faire des propositions concrètes. Affaire à suivre! Pour découvrir les dessous de ce succès : www.tdg.ch.

L’égalité et la cause féministe au coeur de mes préoccupations! Inégalités salariales, difficultés à concilier vie familiale et vie professionnelle, remarques sexistes, harcèlement, agressions sexuelles, viols : l’omerta est terriblement difficile à briser. Dans mon métier, il est par exemple fréquent de devoir renoncer à la maternité faute de système de garde adapté. Il est aussi courant que le harcèlement moral ou sexuel ne soit pas dénoncé. Lors de la révision du droit pénal sexuel, j’ai soutenu la version du « seul un oui est un oui » qui visait à faire inscrire dans la loi la notion de consentement. Entendre des parlementaires me dire qu'un viol ne devait pas être traité différemment qu’une violation de domicile m’a profondément choquée et a renforcé mon envie de m’engager avec le Parti socialiste pour faire bouger les lignes. Non, se faire voler son écran plat n'est pas comparable à un viol, il est temps que les mentalités changent d'autant que dans notre pays une femme sur cinq déclare encore avoir des relations sexuelles non consenties. Pour lire mes interventions médiatiques sur le sujet : www.letemps.ch, www.blick.ch. Pour découvrir mon postulat sur l'égalité des chances sur le marché du travail avec l'arrivée de l'IA : www.parlement.ch.

L'intelligence artificielle, un défi de taille pour notre société et un sujet à imposer au parlement! Aujourd'hui, l'intelligence artificielle (IA) s'impose comme une technologie qui transforme nos vies. Si elle offre de formidables opportunités, elle soulève aussi de nombreuses questions sociétales, éthiques et économiques. J'ai pu m'en rendre compte en étudiant par exemple la dimension sexiste des algorithmes. Si nous n'y prenons pas garde, l'intelligence artificielle entretient, voire amplifie, les inégalités de genre que nous combattons pourtant depuis des décennies. Au-delà de ces défis, l'IA nous invite à explorer de manière créative notre propre avenir. Plus que jamais, il est de notre responsabilité de faire de cette technologie une force motrice pour améliorer le fonctionnement global de notre société. La Suisse a un rôle à jouer, j'en suis persuadée. De la protection de la souveraineté numérique à la mise en oeuvre d'IA renforçant les droits humains en passant par son intégration sur le marché du travail, notre pays peut devenir garant d'une humanité durable et solidaire. Pour découvrir mon initiative parlementaire sur le droit à la formation continue pour favoriser une bonne intégration de l'IA au marché du travail : www.tdg.ch. Pour lire mes chroniques sur l'IA : www.letemps.ch & www.tdg.ch.

La Suisse et l’Union européenne, le prochain dossier chaud! La situation actuelle est intenable pour de nombreux secteurs dépendants du marché européen. Je pense par exemple au commerce, à la recherche, à l'éducation, à la culture etc. En même temps, il n’est pas acceptable qu’un rapprochement avec l’Union européenne péjore les conditions de travail dans notre pays. Ayant moi-même profité d’une formation d’exception en France et en Allemagne, travaillant aujourd’hui dans de nombreux pays d’Europe et étant confrontée au phénomène de concurrence déloyale en Suisse avec des artistes étrangers souvent engagés à des tarifs extrêmement bas, je suis consciente des enjeux et me réjouis de participer activement au débat sur les prochains accords bilatéraux. Je suis convaincue qu'il est dans notre intérêt de construire des relations fluides et innovantes avec l'UE puisque nous partageons un marché, une histoire et des valeurs... que nous le voulions ou pas. Pour lire ma chronique sur le sujet : www.letemps.ch.

C’est avec conviction que je mets au service des citoyennes et des citoyens du canton de Genève mon profil singulier, mon énergie débordante, ma capacité à débattre et à persévérer sans jamais perdre espoir pour tendre vers une société plus juste, plus humaniste et plus solidaire.

Pour suivre directement mon activité parlementaire : www.parlement.ch.